Sarkozy e i diritti d'autore: linea dura

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Rainboy
00mercoledì 9 gennaio 2008 02:54
SINTESI DEL DISCORSO DEL PRESIDENTE DELLA REPUBBLICA FRANCESE, NICOLAS SARKOZY, PRONUNCIATO IL 23 NOVEMBRE 2007

Mesdames, Messieurs,


La protection du droit d’auteur, la préservation de la création, la reconnaissance du droit de chaque artiste, de chaque interprète, de chaque producteur de voir son travail normalement rémunéré, c’était un engagement important de ma campagne présidentielle. Depuis trois ans, j’ai répondu présent chaque fois qu’il a fallu faire prévaloir le droit légitime des auteurs et de ceux qui contribuent à leur expression, sur l’illusion et même sur le mensonge de la gratuité. Musique, cinéma, édition, presse, arts graphiques et visuels… tout est aujourd’hui disponible et accessible partout, sur la toile de l’internet, chez soi, au bureau, en voyage. C’est bien sûr une richesse, une chance pour la diffusion de la culture. Pour autant, jamais nous n’avons été aussi proches d’un « trou noir », capable d’engloutir et d’assécher cette richesse et ce foisonnement créatif.

Le clonage et la dissémination de fichiers à l’infini ont entraîné depuis cinq ans la ruine progressive de l’économie musicale, en déconnectant les œuvres de leur coût de fabrication, et en donnant cette impression fausse que tout se vaut, que tout est gratuit. Avec le développement du très haut débit, le cinéma risque de subir le même sort que la musique : d’ores et déjà, près de la moitié des films sortis en salles en France sont disponibles en version pirate sur les réseaux « peer to peer », et le marché de la vidéo a commencé à décroître avant même d’atteindre sa maturité. Le livre pourrait à son tour être brutalement menacé avec l’arrivée du livre électronique. C’est à une véritable destruction de la culture que nous risquons d’assister. C’est également à une négation du travail, cette valeur capitale qui au cœur des problèmes de la France d’aujourd’hui et au cœur des solutions.

Aujourd’hui, un accord est signé, et je veux saluer ce moment décisif pour l’avènement d’un internet civilisé. Internet, c’est une « nouvelle frontière », un territoire à conquérir. Mais Internet ne doit pas être un « Far Ouest » high-tech, une zone de non droit où des « hors-la-loi » peuvent piller sans réserve les créations, voire pire, en faire commerce sur le dos des artistes. D’un côté, des réseaux flambant neuf, des équipements ultra-perfectionnés, et de l’autre des comportements moyenâgeux, où, sous prétexte que c’est du numérique, chacun pourrait librement pratiquer le vol à l’étalage.

(…) Le contenu de cet accord est solide et équilibré. Il comporte des stipulations nouvelles et fortes.
D’un côté, il prévoit l’envoi de mails d’avertissements aux internautes qui font un mauvais usage de leur abonnement, des avertissements gradués en cas de récidive, voire la possibilité de suspendre temporairement l’accès à internet. (…) Cette démarche pédagogique sera bien sûr réservée aux pirates de « bonne foi », pour reprendre une expression propre à la politique fiscale. Les « pirates professionnels », ceux qui font sciemment du trafic et du commerce illicite de DVD et de fichiers contrefaits, resteront soumis au droit commun de la contrefaçon, et traités au sein de juridictions spécialisées.

De plus, les fournisseurs d’accès s’engagent, et c’est important, à mettre en œuvre des dispositifs de filtrage, tels que ceux développés par l’Institut national de l’audiovisuel. Le filtrage consiste à retirer automatiquement les fichiers « pirates » des réseaux ou des plateformes d’hébergement au fur et à mesure de leur apparition. D’un autre côté, cet effort des fournisseurs d’accès s’accompagnera d’un effort tout aussi important des ayants droit. Les professionnels de la musique, du cinéma et de l’audiovisuel s’engagent à mettre plus complètement et plus rapidement leurs œuvres en ligne, et à supprimer tous les verrous techniques qui empêchent de copier et de transporter la musique.

(…) Partout, aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et ailleurs, les professionnels et les gouvernements essaient depuis des années, non sans mal, de trouver le « graal » permettant de résoudre le problème de la piraterie. Nous sommes les premiers, en France, à réussir aujourd’hui à constituer une grande alliance nationale autour de propositions précises et opérationnelles. Grâce à vous et à cet accord, la France va retrouver une position de pays « leader » dans la campagne de «civilisation» des nouveaux réseaux. La musique, le cinéma, mais aussi la presse et l’édition, vont pouvoir être mieux protégés.

(…) Mesdames et Messieurs, en signant cet accord historique vous avez, vous les acteurs de la culture, et vous les opérateurs de l’internet, pris une responsabilité, et même un risque. Mais vous saviez que le risque le plus grand était de ne rien faire. C’était le risque de se laisser mourir. Les uns parce qu’ils ne pourraient plus rien produire. Les autres, parce qu’ils n’auraient plus rien à diffuser.

L’art est la chose fragile la plus fragile et la plus nécessaire. Nous avons réussi, grâce à la persévérance de nos aînés, à faire en sorte que nos villes, nos campagnes, abritent des monuments, des théâtres, des salles de concert, des écoles et des conservatoires. Il n’y a pas de raison qu’il en soit différemment sur les nouveaux réseaux. Il faut qu’Internet soit une fenêtre civilisée ouverte sur toutes les cultures du monde. Je suis heureux que votre accord soit une étape décisive en ce sens.

(IL TESTO INTEGRALE DEL DISCORSO E’ REPERIBILE AL SEGUENTE INDIRIZZO WEB www.ratiatum.com/news6098_URGENT_le_discours_de_Nicolas_Sarkozy_accord_Olivenn...


Le misure proposte da Sarkozy

Nel "miglior interesse dei consumatori", si legge nel memorandum, il Governo chiederà al Parlamento di varare una normativa che preveda avvertimenti e sanzioni per chi viola il diritto d'autore su Internet. La responsabilità delle violazioni verrà attribuita al detentore della connessione sulla quale questi abusi saranno compiuti e il tutto sarà gestito da una Authority specializzata, "sottoposta al controllo di un magistrato, per garantire diritti e libertà individuali".
Il meccanismo funzionerà così: il detentore del diritto d'autore trasmette all'Autorità la segnalazione di una violazione di cui è venuto a conoscenza. A quel punto l'Authority invierà all'utente (il cui nome è associato all'IP individuato come "abusivo") un messaggio di avvertimento grazie alla collaborazione dei provider. Questi ultimi, pur chiedendo una compensazione per questo lavoro extra, sono disponibili a fare da tramite. In caso di recidiva, se cioè lo stesso utente venisse sorpreso con le mani nel sacco una seconda e poi una terza volta, l'Autorità potrà chiedere l'imposizione di sanzioni all'utente, sanzioni che possono contemplare tutto quello che va dalla sospensione dell'accesso ad Internet fino alla chiusura dell'abbonamento di accesso.

Chi pensasse a quel punto di cambiare provider si troverebbe a mal partito. È infatti prevista la realizzazione di una lista nazionale dei pirati, ossia di quegli utenti i cui abbonamenti siano stati terminati in base a questo provvedimento. Il giochino, in pratica, istituzionalizza proprio quell'operazione di monitoraggio delle reti di sharing da parte delle “major” che in altri paesi, come l'Italia, è invece messo sotto accusa per le pesanti implicazioni sulla privacy degli utenti.

Ad ogni modo, la nuova Authority potrà anche punire quei provider Internet che non si adeguino in modo "congruo" alle disposizioni date sugli utenti colti in flagrante. Non solo: su diretto controllo del magistrato, l'Autorità potrà chiedere ai singoli provider di accesso o di servizi di assumere qualsiasi misura necessaria a prevenire o porre fine ai danni causati dai contenuti di un servizio di comunicazione online.

Quest'ultima disposizione ha naturalmente un impatto decisivo: sarà estremamente più facile, e previsto dalla procedura, far sequestrare server sospettati di ospitare servizi di sharing, ad esempio tracker, oppure sistemi e servizi Internet che possano essere utilizzati per scambiare o scaricare materiale pirata. Ad ogni modo l'Autorità pubblicherà mese per mese delle statistiche sulle proprie attività, così come darà conto mediante dei sondaggi a campione del volume di upload e download illeciti, ossia che riguardino opere protette da diritto d'autore e scambiate senza autorizzazione.

(SINTESI PUBBLICATA SU punto-informatico.it/p.aspx?i=2124278)


Il Commento di Fabio Magrino

Un presidente della repubblica, che in Francia assomma in sé anche i poteri di un primo ministro, dovrebbe avere ben altre preoccupazioni che non quella di perseguire i giovani “colpevoli” di scaricare gratuitamente dalla Rete, per uso personale, musica e film di loro gradimento. Ma possiamo immaginare che, seduta in prima fila fra il pubblico, vi fosse una affascinante modella di origine italiana che è stata, per un breve periodo, anche una cantante di successo, e che sarebbe in procinto di diventare Madame Sarkozy numero due. Che cosa non si farebbe per amore…

Battute a parte, le argomentazioni del Presidente francese contro il download di prodotti audiovideo dalle reti P2P sono lacunose e poco convincenti. Secondo Sarkozy “la clonazione e disseminazione di files all’infinito hanno provocato in cinque anni la progressiva rovina dell’economia musicale, tagliando il nesso tra le opere ed il loro costo di fabbricazione, e dando la falsa impressione che tutti i valori sono uguali e che tutto è gratuito”.
La prima affermazione è palesemente sbagliata: la musica on-line ha enormemente accresciuto il mercato e la circolazione dei brani musicali, calmierando i prezzi a tutto vantaggio dei consumatori. L’acquisto di un singolo brano su I Tunes costa al cliente finale 0,99 euro contro i 5 euro di un singolo acquistato off-line, mentre un intero album costa 9,99 euro contro i circa 20 del tradizionale CD. In rete è possibile accedere ad un vastissimo catalogo internazionale superando le tradizionali barriere geografiche, e ciò favorisce le etichette “indie” e premia la creatività degli artisti a scapito del “potere di mercato” di chi controlla i tradizionali canali di distribuzione.
Contrariamente a quanto afferma Sarkozy, un’analisi di Jupiter Research condotta dal 2002 al 2006 ha dimostrato che mentre la penetrazione della banda larga nelle abitazioni dei principali Paesi europei è cresciuta dal 7% al 40% in quattro anni, il download “illegale” è addirittura diminuito, passando dal 18% del 2002 al 14% del 2006.
Curiosa l’osservazione secondo la quale il valore delle opere musicali sarebbe determinato dal loro “costo di fabbricazione”, fatto che non è mai stato vero. Il Presidente francese dimostra così di avere una visione “tayloristica” e assai antiquata dell’impresa artistica. Il valore economico (non quello artistico) di un’opera d’arte riproducibile come un brano musicale, un film o un libro è in massima parte determinato dal suo successo di mercato. L’unico “nesso che viene tagliato” dal P2P è quello tra le grandi case editrici e discografiche e il loro potere di controllare il mercato e costruire il successo di un artista o scrittore, facendolo diventare un “best-seller”; e questo perché le “majors” governano sia i principali canali di promozione (le radio, le hit parade, ecc.) che di distribuzione fisica (non quella online) dei prodotti letterari e audiovisivi.
Come sostiene Chris Anderson in “The Long Tail”, la rete offre per la prima volta un mercato sostanzialmente globale nel tempo e nello spazio, in cui non ci sono vincoli di distribuzione e gli scaffali del magazzino sono virtualmente infiniti. Fino a qualche anno fa, i negozi di dischi più forniti potevano avere in catalogo un massimo di 50 mila canzoni, ma vendevano soprattutto le hit della top-ten a milioni di copie. Oggi i siti che vendono musica online propongono fino a 3 milioni di titoli. Anche le videoteche migliori disponevano di 4-5 mila film su DVD o VHS, mentre oggi in rete si trovano delle library con 50 o 60 mila titoli.
La verità è che le majors (ma non gli autori) osteggiano da sempre la diffusione delle vendite on-line proprio perché disintermedia i canali tradizionali e toglie loro il controllo assoluto della distribuzione; inoltre la possibilità per l’utente finale di effettuare copie in tutto e per tutto simili all’originale è sempre stato visto dall’industria audiovisiva come una grave minaccia al proprio business. Tuttavia, una cosa è il download di film, videoclip o brani musicali per uso personale, e tutt’altra cosa la “pirateria audiovisiva” che presuppone uno scopo di lucro ed è perseguibile anche penalmente. Da tempo in Italia la magistratura si va orientando verso un’interpretazione secondo la quale il semplice fatto di fruire di un’opera dell’ingegno (es: leggere un libro, vedere un film o ascoltare un Cd musicale) senza pagare alcunché, seppur sottrae un potenziale guadagno al mercato discografico o librario, non può comunque essere considerato un delitto.

Ancora, secondo Sarkozy, “il cinema rischia di subire la stessa sorte della musica… Anche il libro potrebbe essere a sua volta brutalmente minacciato dall’avvento del libro elettronico. Rischiamo di assistere a un’autentica distruzione della cultura. Che sarebbe anche una negazione del lavoro, questo valore capitale che è al centro dei problemi della Francia odierna, ed è il cuore delle soluzioni”.
Retorica fastidiosa a parte, Sarkozy ancora una volta non la conta giusta. Non è la cultura che viene minacciata dalla diffusione di Internet, ma semmai l’oligopolio della distribuzione dei prodotti culturali da parte di industrie fortemente accentratrici, come le grandi protagoniste dell’audiovideo e dell’informazione. In particolare per i libri, che sono fatti per essere letti, va ricordato che da sempre le biblioteche pubbliche convivono con le librerie commerciali. Prendere un libro in prestito per leggerlo e poi restituirlo, si è sempre fatto; e nessuno è mai stato perseguito per questo. Non si comprende perché una rete informatica “peer to peer” non debba essere considerata una piattaforma di condivisione della conoscenza del tutto legittima, alla stregua di una biblioteca pubblica (o discoteca o cineteca), dove le opere sono a disposizione di tutti per essere lette, guardate o ascoltate ma non, evidentemente, commerciate, plagiate, alterate o riprodotte in altro contesto.

Concludo riportando alcune valutazioni espresse sull’argomento da Leonardo Chiariglione, l’inventore dell’mp3:

“La dottrina Sarkozy è da bocciare, senza riserve e senza prova d'appello, in particolare per quanto riguarda il medioevale principio di punire un intero nucleo familiare con la privazione dell'accesso ad Internet per un atto compiuto da un suo componente e l'eccessiva generalità delle misure di prevenzione che rischiano di portare ad un'inammissibile analisi e filtraggio dell'intero traffico.
Altre e diverse sono le strade da intraprendere che non richiedono operazioni di filtraggio dei contenuti digitali, investigazioni e schedature di massa e continui quanto inutili inasprimenti del quadro sanzionatorio. Tutto ciò finisce inevitabilmente con l'allontanare sempre di più le nuove generazioni dalla proprietà intellettuale facendola apparire come il nemico da combattere anziché come una preziosa alleata per il progresso culturale, tecnologico ed economico del Paese.
Occorre far riscoprire, invece, il valore, la centralità e l'importanza della proprietà intellettuale nella società dell'informazione e, soprattutto, convincere le nuove generazioni che si può accedere alla cultura digitale percorrendo la strada della legalità in modo facile e senza veder calpestati i propri diritti di utenti e consumatori”.

(CHI VOLESSE APPROFONDIRE LE PROPROSTE DI CHIARIGLIONE E FIRMARE L’APPELLO INDIRIZZATO AL MINISTRO RUTELLI IL 5 DICEMBRE SCORSO, PUO’ CONSULTARE IL SITO www.dmin.it/stampa/appello071204.htm)

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Questo articolo dovrà uscire a gennaio sul prossimo numero della rivista cartacea di Beltel, una delle principali riviste specializzate del settore telecomunicazioni italiano.

La versione scaricabile della rivista di dicembre e l'archivio, casomai interessassero, sono qui www.releaseblog.it/
=omegabible=
00mercoledì 9 gennaio 2008 08:04
re
Acuto e brillante articolo!!! Grazie.



omega [SM=x789054]
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